Café Jardin : le projet

Le Café Jardin : un lieu pionnier à Orange

Née en 1929, l’Association Sou des Écoles Laïques (SEL) d’Orange (Vaucluse) a longtemps organisé des activités périscolaires et a été à l’origine des centres de loisirs pour les enfants des écoles. Elle est propriétaire depuis 1993 d’un mas en milieu urbain (avec un terrain de 3000 m2) et il était prévu d’y créer un CLAE.  Avec le changement de municipalité en 1995, le projet a été supprimé et l’association est progressivement entrée en sommeil.

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En 2014, sous l’impulsion de nouveaux adhérents, le Sou des Écoles Laïques s’est réveillé autour d’un projet commun, le Café Jardin, centré sur la réappropriation du mas et de son terrain – sans pour autant rompre avec ce qui est le fondement de l’association : un lieu de rencontres, d’accueil et d’échanges ; un lieu d’apprentissage ; un lieu de sensibilisation à la nature et à l’environnement.

Rapidement, quatre pôles d’activités complémentaires se sont mis en place, menés par les bénévoles :

  •  Production de nourriture saine : sur le modèle de l’agro-écologie (permaculture, agro-foresterie, bio…), création d’un potager biologique participatif et d’une serre d’expérimentation, formation au jardinage…
  • Rénovation écologique et durable : laissé dans un état de quasi-abandon durant près de 20 ans, le mas comme le jardin nécessitent d’être réaménagés progressivement. Cette rénovation doit bien sûr s’inscrire dans une logique de gestion durable (réutilisation des matériaux, toilettes sèches…)
  • Valorisation du recyclage / surcyclage : notamment via les ateliers organisés sur place et destinés à faire connaître le lieu : lutte « anti-gaspi », ateliers cuisine, fabrication de produits cosmétiques et ménagers …
  • Mieux vivre ensemble : pour diverses raisons, la ville d’Orange ( 29 437 habitants) propose aujourd’hui assez peu de lieux de création de lien social. Naturellement, le Café Jardin repose sur l’idée de pallier ce manque et souhaite offrir un lieu de rencontre intergénérationnel et de mixité sociale, un lieu d’expression artistique et culturelle, que ce soit par l’activité des bénévoles ou par les associations orangeoises. Jusqu’à présent, le mas vit sur un modèle associatif quasi-entièrement bénévole, à l’exception d’un salarié et de volontaires en service civique.

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L’association compte aujourd’hui une centaine d’adhérents, parmi lesquels une dizaine sont plus particulièrement actifs et impliqués dans la vie et l’animation du Café Jardin. Comme dans toute association, l’adhésion est indispensable, certains ateliers nécessitant en plus une participation aux frais.”

2018-2023 : une nouvelle étape décisive du développement du Café Jardin

Sans écarter ni le mécénat, ni les subventions publiques, bien hasardeuses, le Conseil d’Administration du Café Jardin, qui ne bénéficie d’aucun soutien de la commune, s’efforce de mettre en place un système économique le plus indépendant et autarcique possible.

Il est urgent de faire évoluer l’activité du Café Jardin pour en assurer la pérennité. Du reste, le vaste terrain en milieu urbain, la bâtisse de 250 m2 et ses deux granges attenantes (50m2 chacune) ouvrent, une fois rénovées, de fortes perspectives de développement.

C’est aussi cette nécessaire pérennité qui a amené l’association à suivre un Dispositif Local d’Accompagnement (DLA), s’intéressant notamment à l’émergence d’un hébergement solidaire, la mise à disposition d’un espace de co-working à destination des associations comme des petites entreprises et la création d’un jardin à destination des Personnes à Mobilité Réduite (PMR).

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Les corollaires de ce projet sont de trois ordres :

  • Rénovation du lieu : la phase 2021-2025 doit être celle de la rénovation complète du bâti. Cette rénovation (et aménagement pour tenir compte du projet) s’appuiera en priorité sur le bénévolat (des adhérents ou de Wwoofers et chantiers d’insertion) et l’apport volontaire. Mais il sera indispensable de faire appel à des professionnels, sous la forme de prestations tarifées ou de partenariats.
  • Financement du projet : malgré les apports bénévoles, la mise en œuvre du projet nécessitera un apport financier important. Le SEL étant propriétaire du lieu, un prêt hypothécaire est possible. Le financement pourra provenir en partie de mécènes ou d’appels à projets – notamment sur le volet écocitoyenneté.
  • Professionnalisation du fonctionnement : le modèle strictement bénévole montrant ses limites, il sera nécessaire pour le SEL de procéder à des recrutements. Dans un premier temps, un poste de coordinateur de projet pour assurer la fluidité de la transformation du lieu en même temps que la gestion des activités existantes du Café Jardin. À terme, ce poste pourrait évoluer vers celui de directeur du site . Sont également prévus des possibilités de stages ainsi que l’encadrement de jeunes volontaires en services civiques (sur la partie projet comme sur le jardin).

Ce nouveau développement doit bien sûr s’inscrire dans la continuité des valeurs historiques du Sou des Écoles Laïques – et au centre de celles-ci, la notion d’éducation populaire.

Les bénéfices générés devront à moyen terme permettre de faire fonctionner le lieu, d’assurer l’entretien courant et de rembourser les prêts contractés pour la phase de rénovation. Ils devront surtout financer et même permettre de développer les activités existantes du lieu : jardin, lien social, vente des produits du potager, mise à disposition de salles pour les associations, accueil des écoles, centres aérés, centres sociaux, accompagnement des jeunes dans leur parcours professionnel …

Un moyen simple de nous aider ? Utilisez le moteur de recherche solidaire LILO et versez vos gouttes d’eau au Café Jardin. Et puis, adhérez en ligne en allant sur HelloAsso. Merci !